Comparaison en sept points entre les antibiotiques
 et les huiles essentielles
(Par P. Franchomme et  Dr D. Pénoël)

1/- Historiquement, au regard des centaines de milliers d'années qui les ont précédés, 
l'apparition des antibiotiques dans l'évolution globale de l'humanité ne représente qu'un "clin d'oeil". 
Les plantes aromatiques, elles, ont toujours fait partie de l'environnement naturel et leur usage culinaire,
 pharmaceutique, esthétique et sacré est une constante retrouvée dans toutes les ethnies

2/- Chimiquement, les antibiotiques sont constitués d'une unique molécule, 
à présent produite en masse par l'industrie pharmaceutique.
Les essences sont, elles, produites par le monde végétal, et sont (pour la plupart)
constituées de multiples molécules leur conférant des propriétés variées.

3/- À l'origine, les antibiotiques sont également issus d'êtres vivants, mais principalement 
de moisissures hétérotrophes, tirant leur énergie de la dégradation de substances organiques.
Les essences sont issues du métabolisme de plantes supérieures, chlorophylliennes, 
donc autotrophes, convertissant le rayonnement électromagnétique 
et les photons en liaisons riches en énergie grâce à des réactions enzymatiques spécifiques.

4/- Dans le mesure où il est constitué d'une seule molécule, 
il est aisé pour une bactérie de synthétiser un enzyme ou une molécule rendant l'antibiotique inactif.
Dans certains cas, le processus se développe à tel point que certaines bactéries 
deviennent capables de se nourrir de cette substance sensée les détruire.
Cela ne se produit jamais avec les traitements aromatiques et même si des résistances se manifestent, 
le plus souvent elles diminuent avec l'amélioration du terrain et n'apparaissent pas chez d'autres patients.

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/- La molécule synthétique permet seulement une action bactériostatique ou bactéricide.
 L'huile essentielle va au-delà, et outre la déstructuration de l'enveloppe bactérienne 
et l'attaque des organites cytoplasmiques, elle agit parallèlement sur l'organisme en son entier.
Tout d'abord, l'action biophysique (modification des coordonnées bioélectroniques) 
des principes aromatiques tend à rendre le milieu impropre au développement bactérien.
D'autre part la stimulation de l'unité psycho-neuro-endocrino-immunitaire 
est un apport fondamental et de constatation quotidienne.

6/- Le problème des effets iatrogènes des antibiotiques est de première importance dans le monde moderne.
Outre l'apparition de phénomènes d'antibiorésistances et la création de souches bactériennes mutantes
 redoutables (ainsi le banal staphylocoque se transformant en germe quasiment invincible à l'hôpital),
 certaines molécules antibiotiques présentent une toxicité sévère (foie, rein, nerf auditif, etc.) 
et des réactions anaphylactiques imprévisibles se produisent fréquemment.
Plus grave encore, les effets secondaires occultes entraînant l'inhibition progressive 
des systèmes de défense du corps et le déséquilibre de la flore intestinale ouvrent la porte aux candidoses 
et aux viroses et aux pathologies qui y sont directement et indirectement liées.
Les huiles essentielles, utilisées selon des normes précises, donnent lieu à des "effets secondaires bénéfiques"
 à l'ensemble de l'organisme et la flore symbiotique,
 habituée depuis des milliers d'années à vivre avec les molécules aromatiques, est respectée.
Enfin, le système immunitaire voit son activité modulée dans le sens le plus favorable à la défense
 et à l'épanouissement de l'organisme.

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En pharmacie et en médecine, à juste titre, une distinction est établie entre les produits à usage externe
 et ceux destinés à être introduits dans l'organisme. 
Il ne viendrait aucunement à l'idée d'ingérer de l'eau de javel, du cétavlon, des dérivés mercuriels,
de l'alcool à 90, de l'éther, de l'acide phénique, etc. 
Tous ces produits sont mis sur le marché avec la spécification de leur emploi à titre d'antiseptique.
En aromathérapie, la voie interne et la voie cutanée sont en permanence conjointement utilisées
pour assurer le maximum d'efficacité aux traitements. 
La quasi inexistence d' inconvénients dans des conditions normales d'utilisation montre
 que les molécules aromatiques (d'origine naturelle)
 sont dans l'immense majorité des cas parfaitement bien acceptées par l'organisme.

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Tiré deL'aromathérapie exactement  par
P. Franchomme et le Dr D. Pénoël,  p. 232-233
chez  Roger Jallois,  448 p.,  1996